lundi 12 juin 2017

Le taux d'abstention est il réel ?

On est sérieusement en droit de se poser la question sur la réalité des taux d'abstention qui peuvent avoir une lourde incidence sur le résultat d'un vote.


 500 000 électeurs sont inscrits deux fois sur les listes électorales et ont donc reçu deux cartes d’électeur.

Ainsi, selon les comptes de l’IGA, dans 95 % des communes, le nombre d’inscrits sur les listes électorales n’était pas conforme, en 2014, au nombre d’électeurs figurant sur le fichier national des électeurs.

 « A titre d’exemple, à l’issue de la révision 2013-2014, en Seine-Saint-Denis, la liste électorale de Montreuil comptait 30% d’électeurs de plus que le fichier général et celle de Villepinte 19% de plus. » 'extraits du lien ci-dessus.


Le citoyen risque une lourde condamnation en cas de vote double mais qu'en est t-il de la responsabilité des élus qui auraient mal fait leur travail ? La commune ne risque rien alors qu'elle est en partie responsable et les conséquences lors d'une élection ne sont pas négligeables comme l'élimination de triangulaires. Ainsi , il est fort possible que le taux historique d'abstentions ait été en partie surévaluer en raison de ces erreurs. 



Le 19 juillet 2016, l’Assemblée nationale et le Sénat ont adopté à l’unanimité la réforme de l’élaboration et de la mise à jour des listes électorales. Une réforme ambitieuse pour favoriser l’expression démocratique et lutter contre l’abstention.

Ces nouvelles règles, qui demandent une refonte complète de la gestion des listes électorales, s’appliqueront à partir de 2019.
Jusqu’à présent, pour pouvoir voter, il faut être inscrit sur les listes électorales avant le 31 décembre de l’année qui précède des élections. Selon le rapport des députés qui ont présenté les projets de loi, Elisabeth Pochon et Jean-Luc Warsmann, cette mesure empêcherait environ 9 millions d’électeurs de voter. En effet, 3 millions de personnes ne seraient pas inscrites sur les listes et près de 6,5 millions de personnes seraient mal inscrites du fait, notamment, de leur changement de domicile.
La réforme prévoit donc la possibilité de s’inscrire sur les listes électorales jusqu’au 6e vendredi précédant un scrutin, soit 30 jours ouvrés avant le vote


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