samedi 29 juillet 2017

Macron a raison sur STX

"L'Etat français a mis fin jeudi au suspense en annonçant une nationalisation temporaire de STX France, une décision rarissime destinée à "négocier dans les meilleures conditions" l'avenir des chantiers navals, après l'échec des discussions avec le groupe italien Fincantieri. Cette prise de contrôle, la première d'un groupe industriel en France depuis la vague de nationalisations du pouvoir socialiste en 1981, a pour objectif de "défendre les intérêts stratégiques de la France", a assuré le ministre de l'Economie Bruno Le Maire lors d'une conférence de presse." (journal Challenges) "



Un motif de satisfaction et rien de surprenant  dans mon propos. Citoyen libre avec de fortes convictions patriotiques, je ne manque pas un instant pour dénoncer et la politique suicidaire du gouvernement actuel qui met à mal l'économie du pays et le niveau de vie de nos compatriotes et ces nouveaux élus qui comme dirait un journaliste, certains n'ont même pas le niveau de délégués de classe et qu'on voit aujourd'hui condamnés au silence.

Cette histoire des chantiers navals STX de Saint Nazaire qui n'en finissait pas commençait à être un vrai soucis pour le gouvernement conscient qu'il en allait de la souveraineté nationale.

Récapitulons un peu.


STX France (précédemment Alstom marine, jusqu'en mars 2006, puis Aker Yards) est une société de construction navale de la branche française de STX Europe, filiale du groupe sud-coréen STX Offshore & Shipbuilding, dont la situation financière est fragile1. La société regroupe les Chantiers de l'Atlantique à Saint-Nazaire et de Leroux Naval à Lorient. Le site de Lorient est vendu en octobre 2016, tandis que les chantiers de Saint-Nazaire devaient être repris par la société italienne Fincantieri à capitaux chinois et pas n'importe qui. Rappelons que l'Etat Français détenait une part dans la société mais était minoritaire. La décision d'Emmanuel Macron d'augmenter la part de l'Etat Français réduit le contrôle de la société italienne qui du coup n'est plus majoritaire.

La société italienne construit elle même des bateaux et le risque pour la France est surtout de voir le savoir français disparaître avec les brevets et le risque est réel. La France a mis du temps à réagir aux pratiques chinoises mais aussi américaines qui consistent à faire main basse sur un savoir faire acquis sur des dizaines d'années puis une fois le forfait accomplis se débarrasser de l'inutile: les Hommes et les Machines. C'est ainsi que des pans entiers de l'économie se sont effondrés en raison de la bêtise de nos politiciens et l'attitude prédatrice des entreprises étrangères qui en profitent pour piller notre économie.





Le gouvernement italien s'offusque et en fait une affaire d'Etat. ça doit être le cadet de nos soucis. Il en va pour nous Français de notre indépendance militaire. STX ne produit pas que de beaux bateaux de croisière, il conçoit aussi des bateaux pour notre marine nationale. Il n'est pas question de brader un fleuron de notre économie en l'offrant sur un plateau aux Chinois par l'intermédiaire des Italiens bien naïfs sur ce coup. 







Selon l'accord initial, le constructeur italien devait reprendre d'abord 48% du capital des chantiers et rester minoritaire pendant au moins huit ans, épaulé par l'investisseur italien Fondazione CR Trieste à hauteur d'environ 7%. Les actionnaires français, dans cet équilibre, ne disposaient que de 45% du groupe. Mais le président Macron avait demandé, le 31 mai, que cet accord "soit revu" pour préserver les intérêts hexagonaux. Sa proposition, transmise à Rome par Bruno Le Maire, laissait à Fincantieri 50% du capital, les autres 50% revenant à l'Etat français (via Bpifrance), Naval Group (ex-DCNS) et aux salariés du groupe.


Les Italiens ont refusé cet accord, ils voulaient tout de suite la majorité du capital et surtout avoir le pouvoir décisionnaire. 



La France, qui dispose aujourd'hui d'un peu plus de 33% de STX France, avait jusqu'à vendredi minuit pour exercer son droit de préemption sur les 66% restants, détenus par le sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding. C'est en effet samedi que la justice coréenne doit entériner la revente des parts de ce groupe en difficulté. D'après Bruno Le Maire, la nationalisation de STX France "coûtera environ 80 millions d'euros à l'État", pris en charge par l'Agence des participations de l'État (APE). L'État pourra "récupérer cette mise" dès que le gouvernement aura "trouvé une solution industrielle" pour l'avenir du groupe naval, a ajouté le ministre.





Le gouvernement italien est fou furieux après la décision vendredi d'Emmanuel Macron de racheter la totalité des parts Sud Coréennes dont une grande partie était réservée aux Italiens mais il omet d'expliquer à sa population, les vraies raisons qui ont motivé notre Président. 



Qui est cette fameuse entreprise italienne FINCANTIERI 



La société italienne est l’un des plus grands groupes de construction navale au monde, et en Europe. Un titre qu’elle défend fièrement, chiffres à l’appui : vingt sites de construction en Europe, aux États-Unis et en Asie, près de 20 000 salariés dans le monde et un chiffre d’affaires de plus de 4 milliards d’euros.

En résumé STX malgré ses fleurons et sa réputation mondiale ne pèse pas grand chose face à ce monstre économique. Il n'empêche que la société italienne négociait depuis des mois pour tenter d'absorber le "Petit" Français de Saint Nazaire avec tous les risques qui pesaient sur l'emploi dans le bassin économique de la région. Le chantier naval fait vire des milliers de travailleurs entre les salariées directs et les sous-traitants.


Alors vous me direz mais ils se cachent où ces Chinois que tout le monde semble craindre sauf les Italiens bien sûr?

Une entreprise à des années lumières de la construction mondiale Genting Hong Kong ,
Un professionnel des croisières, coté en Bourse, le groupe appartient à la galaxie Genting, un conglomérat malaisien présent dans les jeux, les plantations et le tourisme.
Décidé à s’intégrer en amont, Genting Hong Kong s’est offert quatre chantiers navals en Allemagne début 2016, avec l’ambition d’y construire des bateaux « plus grands que les plus grands paquebots qui naviguent aujourd’hui ». En y ajoutant Saint-Nazaire, dont sont sortis plus d’une centaine de paquebots en cent cinquante ans, dont l’immense Harmony of the Seas en mai, Genting deviendrait un acteur majeur du secteur.

Le propriétaire coréen de  STX France allait très mal et tout repreneur était la bienvenue sauf que le groupe industriel(DCNS) (Direction des Constructions navales)  aujourd'hui Naval Group client des chantiers de Saint Nazaire ne voyait pas les choses de la même manière. 


Au total, il y eut 4 repreneurs dont 2 européens : 

Les syndicats et les élus locaux privilégient l’offre du néerlandais Damen, associé aux clients historiques du site.


Les faveurs allaient évidemment vers un Européen en l'occurence l'Italien FINCANTIERI 



Pour racheter les chantiers de Saint-Nazaire, le groupe italien a accepté les multiples conditions posées par l’Etat français. Il a surtout profité de l’absence de réelle solution alternative, la nationalisation étant agitée par Bercy comme un chiffon rouge.

Mais ça, c'était avant la présidentielle gagnée par Emmanuel Macron. Pour les Italiens, l'accord n'était qu'une formalité sauf que comme l'arbre ne cache pas la forêt, l'Etat Français a vite compris que l'entreprise italienne avait un partenaire chinois concurrent direct  des chantiers de Saint Nazaire.


Droit de veto français renforcé

Surtout, Bercy a négocié un droit de veto qui lui permet "de s’opposer à ce que l’activité des Chantiers ou de leur bureau d’études soit substantiellement réduite, que leur propriété intellectuelle ou leur savoir-faire soient transférés, que les Chantiers développent des partenariats, filiales ou acquisitions hors d’Europe, ou une stratégie contraire aux intérêts en matière de défense nationale". En clair, l’Etat s’assure que les savoir-faire français ne seront pas transférés en Chine, une des grandes craintes des opposants à Fincantieri. Ces droits de veto sont valables vingt ans, avec un rendez-vous au bout de douze ans pour les réexaminer.


Qui est Fincantieri : https://www.meretmarine.com/fr/content/fincantieri-geant-europeen-et-spectre-chinois

Optant pour une entreprise européenne, les Français pensaient être à l'abri des "prédateurs" Chinois. Ben pas du tout et l'article du site mereetmarine en dit long sur la complexité des activités du géant italien dont les activités sont mondiales et où la Chine occupe une part loin d'être négligeable et c'est ce qui inquiète la France. Macron ne s'y est pas trompé en exigeant des garanties que Fincantieri et le gouvernement italien jugent inadmissibles. 
En ligne de mire du gouvernement français, il n'y a pas que la Chine mais aussi la Russie et l'Iran. c'en était trop pour les autorités françaises. 

Voici l'extrait de l'article qui incite à la réflexion:

"Egalement actionnaire d’Etihad Shipbuilding aux Emirats Arabes Unis, Fincantieri est en train de développer son activité en Russie et en Iran grâce à différents partenariats locaux, tout en s’implantant de manière spectaculaire en Chine. Ainsi, il a cette année entériné deux accords majeurs : le premier avec Huarun Dadong Dockyard (HRDD) pour la maintenance, la réparation et la refonte de navires de croisière à Shanghai, et le second avec China State Shipbuilding Corporation pour la construction de paquebots chez Shanghai Waigaoqiao Shipbuilding.
Cette alliance, la première du genre, va voir SWS réaliser des copies du Carnival Vista, paquebot de 133.500 GT et 3950 passagers livré au printemps dernier par le chantier de Monfalcone au groupe américain Carnival, principal client de Fincantieri."



Ce qui est surprenant, c'est que tout ça on le savait. Pourquoi avoir attendu la dernière minute pour réagir alors qu'il semblait évident que le seul repreneur possible était la société hollandaise DAMEN
On découvre aussi que le président Hollande allait commettre une grave faute (lien) qui allait mettre en péril notre industrie navale et militaire

Damen était le favori de tous  sauf des salariés qui craignaient des licenciements et surtout son concurrent direct dans le domaine militaire Naval Group (ex DCNS) concurrent direct dans le domaine des navires militaires.

Qui est Damen ?

Fondé en 1927 aux Pays-Bas, Damen est à la tête de 32 chantiers navals dans le monde, dont 14 aux Pays-Bas. Ceux-ci fabriquent des remorqueurs, des bateaux de labeur, des ferries, des navires militaires ou encore des yachts. Le chantier néerlandais n’a jamais construit de paquebots géants, comme le fait STX et ses concurrents européens Fincantieri (Italie) et Meyer Werft (Allemagne). En 2015, Damen a réalisé 2,1 milliards d’euros de chiffre d’affaires et dégagé 73 millions d’euros de résultat net. Le chantier naval emploie 9.000 salariés dans le monde.








jeudi 20 juillet 2017

Que font nos députés ?

Voici un excellent site qui rapporte le travail effectué par nos députés. Il y a juste besoin qu'il soit correctement mis à jour.

Il serait judicieux afin d'améliorer le travail de nos représentants mieux partager leur travail et pourquoi pas sanctionner ceux qui ne font rien.

https://www.nosdeputes.fr/


En jetant un coup d'oeil sur le député de la circo6901, on découvre bizarrement que le député LREM est rattaché financièrement au Mouvement Démocrate de Bayrou. Les électeurs apprécieront.


Simone Veil, une juste parmi les justes mais était ce juste ?

Très peu de personnes le savent. Simone Veil avait signé lors de son passage au Ministère de la santé un accord franco-israélien de dons d’organes. En effet Israël manquait cruellement de donneurs. Cet accord réel mais appliqué avec une très grande discrétion aura permis à de nombreux israéliens de rester en vie.

Ce qui gênait dans cet accord, c'est qu'il était à sens unique. La France offrait des organes alors qu'elle même en manquait de manière cruciale et Israël, l'Etat receveur en déficit permanent d'organes était le receveur permanent. Je sais que ces propos peuvent choquer certains mais je trouve plus choquant de voir une ministre proposer un partenariat déséquilibré.

S'agissait t-il d'un accord discret ou secret ? 
La France a t-elle signé d'autres accords avec d'autres pays. 
Ce type d'accord  n'a de sens que s'il est réciproque.






Compte tenu de l’interdiction de profaner le corps humain, il est interdit de faire un don à une « banque d’organes », là où il n’y a pas de receveur spécifique et immédiat.
Il est également interdit de faire don d’un organe pour la recherche médicale ou pour permettre aux étudiants en médecine de se livrer à des dissections.



http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/11/2085414-deputes-adoptent-loi-don-organes-automatique.html

À partir de 2018, année d’entrée en vigueur de la loi, tout prélèvement sera automatiquement pratiqué sans l’avis des familles dès lors que le défunt n’aura pas fait connaître son opposition.





Le don d'organes et de tissus est un geste altruiste et solidaire fondé sur le principe de l'anonymat et d'équité d'accès à la greffe. Il n'est donc pas possible de choisir de son vivant la ou les personnes qui pourront bénéficier de ce don post-mortem. 

L'anonymat signifie que le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

Par ailleurs, il est primordial de pouvoir permettre à chaque malade en attente de greffe de bénéficier d'un traitement équitable concernant l'attribution des organes. 

l'Agence de la biomédecine.



Rien que dans l’Union Européenne, 4 000 patients décèdent chaque année par manque d’organes.
Selon l’analyse de "Global Industry Analysic, inc", seulement 31 379 greffes d’organes ont été pratiquées en Europe en 2010. Fin 2011, 69 000 citoyens étaient en attente d'un rein.
(extrait: https://www.france-adot.org/don-international.html )



Pas de frontières pour le don

Il faut avoir conscience qu’un malade Français en liste d’attente a une probabilité, certes faible, de bénéficier d’un organe prélevé sur un généreux donneur hors de nos frontières. A l’inverse, un citoyen Français pourra, si les circonstances le permettent, donner ses organes dans un hôpital à l’étranger, au profit d’un ou plusieurs êtres humains qui attendent de revivre.



http://www.renaloo.com/infos-sante2/la-greffe-a-partir-d-un-donneur-vivant/situation-a-l-etranger

http://www.hopital.fr/Vos-dossiers-sante/Ethique-et-bioethique/Don-d-organes-et-greffes

A l'heure des économies pourquoi s'en priver


Les maires ne sont pas obligés d'afficher la photo du Président de la République

Premier argument de taille, les maires ne sont en aucun cas obligés d'afficher le portrait du président de la République dans les mairies. Si elle est largement respectée, la pratique ne relève que de la simple tradition Républicaine. Interpellé à plusieurs reprises à ce sujet, le ministère de l'Intérieur l'a rappelé à chaque fois. 
"L'usage de ces symboles dans les établissements publics ne repose donc que sur une coutume inspirée de la tradition républicaine". 


Le même rappel avait été formulé trois ans plus tard. "Aucun texte de nature législative ou réglementaire ne prescrit l'utilisation des symboles républicains, que sont le drapeau national, le buste de Marianne, le portrait du Président de la République ou la devise de la République, dans les bâtiments publics", expliquait-on alors place Beauvau. Aucun texte, aucune règle. Si un maire ne souhaite pas afficher le portait du président de la République car il juge trop onéreux le rachat d'un cadre, libre à lui de s'en abstenir.



A l'heure où on nous demande de serrer la ceinture, profitons en et n'investissons pas dans l'achat d'un nouveau cadre pour un portrait du Président de la République hors normes qui loin d'inciter aux économies claque l'argent publique dans le faste et la démesure. 

mardi 18 juillet 2017

Quand la France fut ridicule toute une nuit

Dans la nuit du 17 au 18 juillet, de 1h à 6h du matin, un môme de 13 ans a pris le contrôle du compte twitter du ministère de la culture. 
Ce fut un déluge d'injures qui déferla dans la toile sans que personne ne puisse empêcher cela.
On apprit  rapidement que l'auteur des méfaits était le fils de la gestionnaire en titre du  compte twitter qui n'avait pas sécurisé son ordinateur.
Plus que le détournement du compte officiel du ministère de la culture, le plus grave est de constater qu'en plein Etat d'urgence, la France n'est pas protégée. Notre ministère, c'est à dire la République française a été la risée de toute la planète sans réaction des services informatiques du gouvernement.

Il y a de quoi être effrayé surtout quand on découvre comment cela s'est passé. Il y aura t-il des sanctions ? 
Ce n'est pas certain. 
On ne peut que constater qu'au sommet du pouvoir, les couacs n'en finissent pas.  




samedi 8 juillet 2017

Le 5 juillet 1962, on massacrait des Européens à Oran

Combien, aujourd'hui, de Français sont au courant du massacre de milliers d'Européens qui s'était produit le 5 juillet 1962 à la barbe de l'armée française sensée veiller à l'application des accords d'Evian avec l'aide des autorités algériennes  désignées à la signature du traité d'indépendance de l'Algérie qui eut lieu le 3 juillet 1962 apès les accords d'Evian du 19 mars 1962.
Le 5 juillet alors que les Algériens Musulmans fêtaient leur indépendance et la fin de 132 ans de présence française, des Algériens musulmans à l'aide de l'armée algérienne investissaient les quartiers d'Oran pour procéder à un massacre en règle sans que l'armée française n'intervienne. 
Ce triste événement commémoré dans quelques communes du Sud de la France n'a donné à aucun message officiel( La France officielle refuse de reconnaitre ce massacre) et a été tout simplement boycotté par les chaînes de télévision et les grands médias parisiens.

Lors de son dernier voyage à Oran en avril 2017, Cazeneuve n'y fit même pas allusion.
http://www.la-croix.com/Urbi-et-Orbi/Documentation-catholique/Eglise-dans-le-Monde/Remise-insignes-Chevalier-Legion-dhonneur-Mgr-Vesco-eveque-dOran-M-Cazeneuve-2017-06-09-1200853667

https://www.ouest-var.net/actualite/six-fours-commemoration-du-massacre-d-oran-12964.html

 https://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_d%27Oran

 Quelques vidéos pour ne pas oublier.




Il faut sauver notre mussée des tissus



Les décideurs se sont enfin décidés à mettre la main dans la poche mercredi 5 juillet pour sauver le Musée des tissus de Lyon qui est une véritable institution.
Il semblerait à la lecture de l'article du progrès qu'on se dirige vers une solution économique. (voir article du progrès: http://www.leprogres.fr/lyon/2017/07/05/musee-des-tissus-et-arts-decoratifs-on-touche-au-but

 Extrait de l'article :
 
« On voit le bout du tunnel », nous confie Emmanuel Imberton, le président de la CCI (Chambre de commerce et d’industrie), qui aura mené trois ans durant, d’âpres négociations pour sauver ce joyau lyonnais.

Financement : appel au crowdfunding

Unitex, qui regroupe les professionnels du textile de la région et « fidèle soutien de la CCI sur ce dossier » propose l’amorçage d’un fonds de dotation à hauteur de 0,5 million d’euros la première année. Et le double pour les années suivantes. « Cela permettra de créer un appel d’air auprès des autres mécènes », espère le président de la CCI, petit-fils de tisseur. « De plus, la CCI lancera une opération de crowdfunding avec tous ceux qui nous soutiennent et notamment les 115 000 signataires de la pétition ». Montant espéré a minima : 200 000 €.
Quelques dizaines de personnes se sont réunies place Bellecour ce mardi
pour défendre le musée des Tissus. / Photo Philippe JUSTE

mardi 4 juillet 2017

Député ou Maire, il est temps de se décider Monsieur Rudigoz

Habitant du 5 ième arrondissement,  je souhaiterai juste connaître mon nouveau maire. Le cumul d'un mandat de maire et de député étant interdit, il n'est pas acceptable de voir cette situation se poursuivre plus longtemps. Notre maire aurait il décidé de rester maire et laisser son poste de député à sa suppléante.

Depuis le 31 mars 2017, certains cumuls sont interdits et le cumul député-maire fait partie de ces interdits.

A compter de ce 31 mars, la règle est simple – enfin, presque : un parlementaire a le droit à un mandat non-exécutif local et un seul, en clair d'être conseiller municipal, ou conseiller régional, ou conseiller départemental. Restent des exceptions : les mandats intercommunaux ne «comptent» pas : un parlementaire peut donc être conseiller d'agglomération, par exemple, s'il est déjà conseiller municipal ; et il peut adjoindre un deuxième mandat local à celui de conseiller municipal s'il exerce celui-ci dans une commune de moins de 1 000 habitants.


Pour les élus qui ne sont pas parlementaires, en revanche, aucun changement. Les règles sont plus simples : deux mandats au maximum (sans compter les mandats intercommunaux, qui ne «comptent» toujours pas) et interdiction d'être chef de deux exécutifs différents (on ne peut pas être maire et président de conseil régional, c'est l'un ou l'autre). Et, évidemment, impossible de cumuler des mandats de même nature (on ne peut pas être membre de deux conseils départementaux différents, par exemple).

En revanche, aucune règle concernant le cumul des mandats dans le temps n'entre en vigueur. (article complet)

Voici une application pour s'y retrouver http://www.liberation.fr/apps/2017/03/cumul-des-mandats/
 
 
Maintenant, ce mardi 4 juillet 2017, on découvre le site perso  (besoin d'une bonne mise à jour) du député de la 1ère circonscription toujours actif où il se présente comme maire du 5 ième arrondissement de Lyon. site pas du tout à jour http://www.thomasrudigoz.fr/ 
 
 
 
 
 Une page facebook pas mise à jour non plus. https://www.facebook.com/thomas.rudigoz
 
 

Sa page d'information dans le site de la mairie de Lyon 5ième, non plus. ça commence à faire beaucoup. http://www.mairie5.lyon.fr/page/elus/rudigoz-thomas_5.html
 
 Et même le site officiel de la mairie de Lyon annonce toujours Thomas Rudigoz comme maire de  Lyon 

 
Il faut aller sur le compte twitter de Rudigoz pour trouver un semblant de mise à jour et découvrir qu'on peut être député de la République en marche et président du groupe centre démocratre de Lyon Métropole.  C'est à ne plus rien y comprendre.  
 
 
En attendant, nous avons un cumul illégal des fonctions dans le 5 ième arrondissement de Lyon pour Monsieur Thomas Rudigoz. 



 
 

Une erreur qui n'a pas manqué de faire jaser

En découvrant cet article, je doute que Rudigoz ait volontairement laissé visible les émails des destinataires faisant apparaître la liste de ses appuis et dévoilant ainsi en soutien , l'attaché de presse d'un de ses concurrents Anne Lorne.
La non maîtrise de l'envoi d'un émail peut avoir des conséquences fâcheuses. Il n'est pas certain que les destinataires aient apprécié.

On découvre encore un peu plus, l'inégalité  d'une campagne où certains médias n'ont pas joué pleinement leurs rôles préjudiciable avant tout à la démocratie.