jeudi 20 juillet 2017

Simone Veil, une juste parmi les justes mais était ce juste ?

Très peu de personnes le savent. Simone Veil avait signé lors de son passage au Ministère de la santé un accord franco-israélien de dons d’organes. En effet Israël manquait cruellement de donneurs. Cet accord réel mais appliqué avec une très grande discrétion aura permis à de nombreux israéliens de rester en vie.

Ce qui gênait dans cet accord, c'est qu'il était à sens unique. La France offrait des organes alors qu'elle même en manquait de manière cruciale et Israël, l'Etat receveur en déficit permanent d'organes était le receveur permanent. Je sais que ces propos peuvent choquer certains mais je trouve plus choquant de voir une ministre proposer un partenariat déséquilibré.

S'agissait t-il d'un accord discret ou secret ? 
La France a t-elle signé d'autres accords avec d'autres pays. 
Ce type d'accord  n'a de sens que s'il est réciproque.






Compte tenu de l’interdiction de profaner le corps humain, il est interdit de faire un don à une « banque d’organes », là où il n’y a pas de receveur spécifique et immédiat.
Il est également interdit de faire don d’un organe pour la recherche médicale ou pour permettre aux étudiants en médecine de se livrer à des dissections.



http://www.ladepeche.fr/article/2015/04/11/2085414-deputes-adoptent-loi-don-organes-automatique.html

À partir de 2018, année d’entrée en vigueur de la loi, tout prélèvement sera automatiquement pratiqué sans l’avis des familles dès lors que le défunt n’aura pas fait connaître son opposition.





Le don d'organes et de tissus est un geste altruiste et solidaire fondé sur le principe de l'anonymat et d'équité d'accès à la greffe. Il n'est donc pas possible de choisir de son vivant la ou les personnes qui pourront bénéficier de ce don post-mortem. 

L'anonymat signifie que le nom du donneur ne peut être communiqué au receveur, et réciproquement. La famille du donneur peut cependant être informée des organes et tissus prélevés ainsi que du résultat des greffes, si elle le demande à l’équipe médicale qui l’a suivie.

Par ailleurs, il est primordial de pouvoir permettre à chaque malade en attente de greffe de bénéficier d'un traitement équitable concernant l'attribution des organes. 

l'Agence de la biomédecine.



Rien que dans l’Union Européenne, 4 000 patients décèdent chaque année par manque d’organes.
Selon l’analyse de "Global Industry Analysic, inc", seulement 31 379 greffes d’organes ont été pratiquées en Europe en 2010. Fin 2011, 69 000 citoyens étaient en attente d'un rein.
(extrait: https://www.france-adot.org/don-international.html )



Pas de frontières pour le don

Il faut avoir conscience qu’un malade Français en liste d’attente a une probabilité, certes faible, de bénéficier d’un organe prélevé sur un généreux donneur hors de nos frontières. A l’inverse, un citoyen Français pourra, si les circonstances le permettent, donner ses organes dans un hôpital à l’étranger, au profit d’un ou plusieurs êtres humains qui attendent de revivre.



http://www.renaloo.com/infos-sante2/la-greffe-a-partir-d-un-donneur-vivant/situation-a-l-etranger

http://www.hopital.fr/Vos-dossiers-sante/Ethique-et-bioethique/Don-d-organes-et-greffes

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